En réponse à la récente déclaration de l’ancien président Marc Ravalomanana affirmant qu’il n’est plus le « Ravalomanana de 2018, qui a fait concession mais celui de 2002 », le secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie nationale (Seg), le général Serge Gellé, a répliqué : « L’événement politique de 2002 ne se répétera plus au sein des Forces de l’ordre », hier en marge d’un événement à Ampahibe.
Dans sa déclaration, Marc Ravalomanana a fait allusion à la crise politique de 2002 qu’il a déclenchée, après avoir contesté les résultats de l’élection présidentielle. Cette crise a même entrainé de scission interne au sein des Forces armées. « Nous avons déjà tiré des leçons du passé. Nous ferons en sorte qu’une telle situation ne se répète plus», a lancé le général Serge Gellé ;
Apaisement
D’après ce haut responsable de la Gendarmerie nationale, tout sera mis en place pour sécuriser les différentes étapes de l’élection présidentielle. Il a par ailleurs prévenu que les forces de l’ordre ne vont pas rester les bras croisés en cas de tentative visant à empêcher le bon déroulement du processus. Et lui de souligner que l’apaisement est dans l’intérêt de tous, peu importe la divergence d’opinion, pour rejeter les accusations selon lesquelles les forces de l’ordre sont à la solde du pouvoir.
« Tous les pouvoirs qui se sont succédé, ont eu recours aux services des forces de l’ordre. Tout le monde a besoin des forces de l’ordre, mais l’important est de savoir tirer les leçons du passé », a poursuivi le Seg.
Tsilaviny Randriamanga