C’est une question de temps

Deux semaines se sont déjà écoulées, depuis l’annonce de la fin progressive du délestage dans la capitale. Le temps est compté pour les responsables car il ne reste plus qu’une semaine. Et autant dire que la population attend avec impatience et beaucoup d’espoir la fin de la galère qui dure déjà depuis des années.
Dans une semaine, conformément à la déclaration de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU), le frais de transport serait revu à la hausse et passerait de 600 à 800 ariary. Heureusement, elle a vite rebroussé chemin, après une réunion avec la CUA. Une vingtaine de jours, c’est le temps imparti aux organisateurs, pour peaufiner la préparation des Jeux des îles de l’océan Indien. Vont-ils y arriver ? En tout cas, on est dans le temps, rassurent les responsables. Quant à la Ceni, il ne reste plus que 4 mois, pour trouver les quelques milliards d’ariary manquants, pour préparer les élections. Trouveront-ils cet argent ? En somme, tout est question de temps, mais l’objectif est devenu une obligation.
Le plus à craindre, c’est le fait de ne pas atteindre les objectifs fixés. En fait, que se passera-t-il au lendemain des Jeux des îles ? Devrait-on assister à de nombreuses revendications dans les coulisses ou au contraire tout ce brouhaha cessera pour de bon? Il en est de même pour les élections ? Devrait-on s’attendre à de nombreuses requêtes ou tout le monde va-t-il jouer l’apaisement ?
L’anticipation est toujours nécessaire. Les prochains dirigeants et organisateurs devraient y réfléchir avant d’entreprendre quelque chose. Tout comme les cours de management, des cours sur l’organisation d’événements d’envergure, devraient peut-être également être inscrits au programme scolaire. En fin de compte, l’heure malgache ou « fotoan-gasy » n’aura pas été célèbre pour rien. Pour l’instant, seul le temps nous le dira.

T.N

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