Boeny, Betsiboka, Sofia, Vakinankaratra, Analanjirofo, Atsinanana, Matsiatra Ambony, Menabe, Amoron’i Mania… Les descentes dans les régions se multiplient, en vue de la mise en place des zones d’encadrement pour les petits exploitants miniers.
Le ministère des Mines et des ressources stratégiques (MMRS), a créé des zones d’encadrement minier, afin d’instaurer un environnement légal et social, propice au développement des activités minières, notamment l’exploitation artisanale dans le pays, suivant les articles 2, 11 et 18 du Code minier en vigueur. A priori, ces périmètres libres offrent une opportunité aux petits exploitants miniers de travailler dans un cadre formel et respectant toutes les dispositions légales et menant vers la professionnalisation des petites mines et des exploitants artisanaux.
En d’autres termes, la création des zones d’encadrement permet à ces petits exploitants miniers de constituer un groupement. « Cette démarche facilite leur soutien administratif et managérial, environnemental et technique. Au final, les actions menées devraient aboutir à l’obtention d’un permis minier de type PRE, en faveur des groupements constitués », précise le MMRS.
La mise en place d’une politique de sécurité, est une des conditions sine qua non permettant aux petits exploitants de développer leurs activités d’exploitation minière. Des rencontres entre les petits exploitants miniers, les collecteurs et les acheteurs ainsi que les responsables du ministère de tutelle, ont ainsi eu lieu, afin de discuter de la mise en place de ces zones d’encadrement, un préalable à l’obtention d’un permis réservé aux exploitants artisanaux (PRE).
Aussi, l’utilisation des équipements mécanisés, notamment des engins de chantier, y sont prohibés. Le ministère a déclaré que « toutes formes d’abus ou de corruption apparentées dans le cadre de la mise en œuvre des zones d’encadrement minier, ne seront pas tolérées ».
Arh.