Le secteur foncier étant l’un des secteurs les plus exposés à la corruption, le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) a organisé depuis jeudi jusqu’à hier, avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), un atelier de cartographie des risques de corruption liés aux procédures de conservation foncière. L’objectif étant d’impliquer et responsabiliser les acteurs dans l’identification des risques de corruption et de proposer des mesures préventives adéquates pour «un service public transparent et loin de la corruption», a précisé le communiqué de l’organe.
En collaboration avec le ministère de l’Aménagement du territoire et des services fonciers (MATSF), l’atelier a été organisé au profit de plusieurs entités, notamment la direction des Domaines et de la propriété foncière, la direction des Services topographiques, les représentants des juridictions, les représentants du secteur immobilier ou les CTD.
Les membres de la société civile, le centre fiscal d’Antananarivo I, les chefs d’arrondissements, les groupements des géomètres et notaires, la direction de la Police économique ou encore le Bureau des doléances auprès de la Présidence, ont également répondu présent.
T.N