Il n’y a pas que l’environnement, l’économie… qui subissent les effets du changement climatique, le sport également, plus précisément le football commence aussi à en faire les frais. A quelques jours du début de la Coupe du monde au Qatar, les activistes écologistes, ravivent la polémique autour de cet événement planétaire tant attendu. Alors que les férus du foot piaffent d’impatience et ont hâte de voir à l’œuvre leurs équipes et joueurs préférés tout en planifiant déjà leur programme, les écologistes haussent le ton et jouent déjà les trouble-fêtes.
Malgré les défis des organisateurs de faire la première Coupe du monde « neutre en carbone » de l’histoire, les voix se lèvent et appellent même au boycott. Du jamais vu dans les annales du ballon rond. Le fait de dire que cette affiche est synonyme de destruction du climat et de la biodiversité, fait perdre le pied aux inconditionnels de football. Les avis sont mitigés, mais de là à boycotter ce rendez-vous majeur des meilleures équipes au monde au grand bonheur du public, semble exagéré.
Où sont passés les défenseurs de l’environnement au moment de l’attribution de cet événement au Qatar ? “Il faut laisser la polémique de côté, laisser la place au jeu et à la Coupe du monde pour tous les passionnés qui veulent voir juste du football”, et afin qu’ils “passent un bon moment”, a déjà souligné Zinédine Zidane, l’ambassadeur de la compétition.
Evoquer des problèmes environnementaux liés au réchauffement climatique, sur le terrain, n’est pas opportun. Il s’agit de la Coupe du monde, mais non pas de la Cop 27. D’ailleurs, les dés sont jetés. Impossible de faire marche arrière. Le jeu en vaut la chandelle au grand bonheur des amateurs de football. Il ne faut pas politiser le sport, comme Emmanuel Macron l’a dit récemment. Le sport roi.
RA