Les Congolais ont mal digéré la vidéo publiée par une basketteuse malgache, devenue virale sur les réseaux, dénonçant la mauvaise organisation des Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Accueil et conditions déplorables, nourritures insuffisantes… les athlètes malgaches ont vécu bien de mésaventures dès le début de l’événement.
Kinshasa a eu six ans devant lui, pour préparer les jeux, mais les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes, du moins du côté organisationnel. Les athlètes malgaches ne sont sûrement pas les seuls à s’en plaindre. Mais au lieu d’attendre que le pays organisateur prenne ses responsabilités, le président de la République a pris le taureau par les cornes, pour soutenir la délégation malgache. Une seule vidéo a suffi pour faire réagir le numéro Un du pays. Ce qui peut-être fait le plus mal au final, à la lecture des différents commentaires sur les réseaux sociaux.
Qu’à cela ne tienne, d’ici une quinzaine de jours, Madagascar sera le pays hôte de la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien. Sommes-nous prêts pour accueillir les invités et faire en sorte que les jeux se déroulent dans les meilleures conditions possibles ? La question se pose encore car personne ne souhaite que les îles sœurs pointent du doigt la Grande île, en raison d’une mauvaise organisation.
Comme on le dit souvent, « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », on espère pourtant être parmi ceux qui sont partis à point et non pas ceux qui seront obligés de courir plus tard. Toutes les infrastructures sportives seront-elles prêtes à temps ? Pareil pour la restauration, les lieux de détentes, l’hébergement ou encore le transport des participants.
Les yeux se tournent vers le comité d’organisation qui tente de rassurer tant les participants que le public. Une chose est sûre, l’objectif reste le même pour tous les athlètes, celui de remporter un maximum de médailles à domicile, loin de la cacophonie.
T.N
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