Madagascar n’a pas obtenu des bonnes notes sur le climat d’investissement. Le Groupe d’action financier (Gafi) a émis 40 recommandations, mais seulement une vingtaine ont été mises en œuvre. Le Service des renseignements financiers (Samifin) décide alors d’apporter quelques changements. Un projet de loi a déjà été déposé auprès du gouvernement.
Madagascar poursuit les efforts dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Depuis la dernière évaluation, une vingtaine de points sensibles ont dû être réétudiés pour se conformer aux recommandations du Gafi.
Actuellement, moins d’une dizaine de recommandations sont à respecter pour que Madagascar puisse garantir un meilleur climat d’investissement et devienne un pays sécurisé. Parmi les recommandations formulées, la révision du texte sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
«Le texte est actuellement entre les mains du gouvernement», a indiqué le DG du Samifin, Mamitiana Rajaonarison, joint au téléphone hier. A entendre ce dernier, l’entité a tout mis en œuvre pour que ce projet de loi puisse être conforme aux attentes du Gafi.
A noter qu’une loi a déjà été adoptée en 2015, mais semble largement insuffisante pour rassurer le Gafi. En effet, la menace de tomber dans la liste grise plane toujours sur Madagascar. Normalement, le texte devrait être présenté lors de la prochaine session parlementaire au mois d’octobre.
En attendant, Madagascar continue d’envoyer son rapport de suivi en vue d’une évaluation. Un autre rapport est prévu d’ici septembre afin que l’Esaamlag puisse donner une nouvelle appréciation des efforts déployés. De nouvelles recommandations seront alors attendues.
T.N