L’Union nationale pour le développement de la démocratie (UNDD), s’est enfin exprimée par rapport à la tenue de l’élection présidentielle, hier à Ivandry.
Un air pessimiste. A en croire le président national par intérim de l’UNDD, Régis Manoro, un certain nombre de facteurs tendent à prouver que l’organisation de ce scrutin ne ferait qu’aggraver la situation politique dans le pays. Des partis politiques exigent la modification des textes électoraux, d’autres la Constitution, avant la tenue de l’élection.
« Certains parmi les pressentis candidats à l’élection se croient déjà vainqueur alors que le scrutin n’a pas encore lieu. Si nous ne faisons pas attention, le pays entrera dans une autre crise politique », a déclaré Régis Manoro, lors d’une conférence de presse à Ivandry, hier.
Dialogue
L’autre question brûlante qui risque encore de défrayer la chronique, concerne la nationalité du président de la République. Selon l’UNDD, le débat à n’en plus finir sur ce sujet constitue un facteur de plus qui peut empêcher le bon déroulement du scrutin. Certains partis politiques s’opposent déjà à la candidature du chef de l’Etat.
Régis Manoro a toutefois précisé que le parti n’est pas contre la tenue de l’élection, d’ailleurs il compte y participer. Mais compte tenu de cette situation particulière, il faudrait selon l’UNDD mettre en place une plateforme de dialogue pour tirer les choses au clair, sous l’égide des chefs d’église au sein du Conseil chrétien des églises de Madagascar (FFKM), selon la proposition du parti.
D’après les explications, le parti de l’ancien Président Albert Zafy, ne présentera pas de candidat, mais annonce déjà soutenir un candidat, ou conclure une alliance avec un parti politique. Mais selon Régis Manoro, il faut que le candidat en question partage les mêmes visions que l’UNDD qui prône l’unité nationale et la décentralisation effective.
Tsilaviny Randriamanga