Entre Annick et Sophie Ratsiraka, le divorce familial et politique est consommé. Désormais, les deux sœurs tracent chacun leur chemin politique. La première s’est portée candidate à l’élection présidentielle tandis que la seconde a décidé de soutenir le président sortant au cas où celui-ci serait candidat à sa propre succession.
Le président Andry Rajoelina, ne s’est toujours pas prononcé sur une éventuelle candidature à un deuxième mandat Mais ces derniers temps, des partis politiques et associations, n’ont eu de cesse de réclamer sa candidature. C’est le cas du Rassemblement des pro Ratsiraka (RPR). Hier, à Antsirabe, sa présidente d’honneur et non moins ministre de l’Artisanat, Sophie Ratsiraka, a fait une déclaration de soutien du président sortant. Elle a affiché la volonté de faire équipe avec Andry Rajoelina, en vue de la présidentielle.
Manque de moyens
Pour elle, présenter un candidat sous la bannière du RPR, est un énorme défi difficile à relever, pour ne citer que le paiement de caution de 200 millions ariary, exigé par les textes en vigueur.
« On ne peut pas se voiler la face, on ne peut pas faire un marathon et nous présenter à la présidentielle », a indiqué Sophie Ratsiraka face à ses partisans. « Il est vrai que j’ai été parmi celle qui a demandé une hausse de la caution de 50 millions d’ariary à 100 millions, mais à 200 millions ariary, c’est en dessus des moyens du parti», a-t-elle ajouté. « Le chef de l’Etat en a les moyens financiers et techniques nécessaires et je pense le soutenir», a-t-elle précisé.
Pour le RPR, c’est beaucoup trot tôt pour prétendre candidate à la présidentielle. Malgré cela, le RPR ne se défile pas pour les prochaines élections à venir. «Nous pourrons très bien nous porter candidats pour les élections communales, législatives, sénatoriales ou régionales, nous en sommes réellement capables », a-t-elle fait savoir.
T.N
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