Sept sur 10 étudiants malgaches choisissent la France ou le Canada pour leurs études supérieures, selon « Andafy Study ».
Cette agence éducationnelle accompagne les étudiants qui choisissent de poursuivre leur cursus universitaire à l’étranger. « Madagascar est plutôt francophone, ce qui explique le choix des étudiants pour ces deux pays », a indiqué le responsable de l’agence, le docteur Dina Randria. Lui de noter que les universités de Paris et sa périphérie ainsi que celles du Montréal (Canada) constituent la majorité des choix. « Les étudiants malgaches ne choisissent un pays anglophone que lorsqu’ils maîtrisent la langue anglaise », a fait remarquer « Andafy Study ».
Pourvoyeur d’emplois
Selon toujours « Andafy Study », les jeunes d’aujourd’hui orientent leurs études en fonction des besoins du marché du travail. Poursuivre ses études selon ses rêves ou ses penchants comme auparavant est ainsi révolu.
Par conséquent, l’ingénierie, l’informatique et le management figurent parmi les filières les plus sollicitées. « A plus de 60% des demandes », a indiqué « Andafy Study ». Selon l’agence, l’objectif de ces jeunes malgaches est de trouver plus tard un emploi stable et décent à l’étranger sans pour autant snober les formations proposées au pays.
30 millions d’ariary
Toutefois, poursuivre ses études à l’étranger a un prix, au moins dans les 30 millions d’ariary, l’équivalent de 6.000 euros, selon « Andafy Study ». Sont inclus dans cette somme la lettre d’admission, le visa et l’hébergement dans un campus. Mais si l’on y ajoute le billet d’avion, la restauration durant les études et d’autres dépenses imprévues, le compte n’est pas loin de 40 millions d’ariary. Un montant qui varie selon les destinations.
L’obtention d’une bourse extérieure reste ainsi le seul moyen offert à la majorité des étudiants malgaches qui veulent poursuivre leurs études supérieures à l’étranger.
Sera R.