A la vitesse grand V. Sauf changement de dernière minute, le parti TGV tiendra son congrès national à partit de ce jour, au Centre de conférences internationales d’Ivato (CCI), dans le cadre de
l’élection à venir, notamment la présidentielle.
Loin d’un effet d’annonce. Tous les membres du parti TGV se réuniront, ce jour et demain, au CCI Ivato. Ce rendez-vous de deux jours s’annonce décisif compte tenu de la situation qui prévaut. A vrai dire, une occasion pour les partisans du TGV de démontrer leur force et capacité de cohésion, dans une atmosphère politique en effervescence.
Ce congrès national sera l’occasion pour les membres du TGV, de réclamer la candidature de Andry Rajoelina à sa propre succession pour l’élection du 9 novembre. Jusqu’ici, le président sortant ne s’est toujours pas prononcé sur le sujet, même si cette semaine, c’est la dernière ligne droite des dépôts de candidature.
En tout cas, plusieurs appels allant dans ce sens, ont déjà été lancés par les partisans de l’actuel locataire d’Iavoloha, ces derniers jours, que ce soient des élus locaux, des membres de la formation, mais également d’autres partis politiques et associations.
L’opposition persiste
De leur côté, huit candidats ont signé un document manifestant leur refus de voir l’actuel président se présenter à la prochaine élection, au motif que Andry Rajoelina ne dispose plus de la nationalité malgache.
Une assignation à comparaître à l’endroit du président de la République au sujet de la perte de la nationalité, a même circulé sur les réseaux sociaux, mais a finalement été démentie par la Procureure de la République. Selon ses explications, seuls le principal concerné et le Procureur de la République sont habilités à saisir le Tribunal sur la perte de la nationalité.
La ministre de la Justice a, par la suite, soutenu ces propos. La candidature ou non de l’actuel chef de l’Etat devrait alors être connue d’ici mercredi, date de clôture des dépôts de candidature.
T.N/JP