Rideau sur les Jeux des îles de l’océan Indien à Madagascar. Une chose est sûre et ce ne sont pas les athlètes ni le public qui vont dire le contraire, cette 11e édition a été riche en émotion, moments forts et en souvenirs. C’était une aventure et expérience inoubliable, une étape nécessaire pour les athlètes de haut niveau en quête de consécration internationale.
Des victoires et des déceptions, voire même des regrets et des colères, tout ça fait partie du jeu. Sur les terrains, dans un match tendu, très accroché, on peut toujours protester contre les décisions de l’arbitre, faisant également partie du jeu, mais de là à régler son compte devant 40.000 spectateurs, alors que les carottes sont cuites, c’est une conduite indigne d’un sportif qui ne joue pas franc-jeu.
On ne gagne pas à tous les coups car à vouloir tout rafler, on peut aussi tout perdre. Puis, à ne jamais oublier que les adversaires ne sont pas là pour faire de la figuration, surtout qu’ils ont une revanche à prendre et que cela fait trois décennies qu’ils attendent ce grand moment. Un pénalty indiscutable accordé par l’arbitre à quelques minutes de la fin, c’est une occasion en or, à ne pas rater qui fait basculer le match.
Certes, la défaite inattendue, fait toujours mal, l’essentiel, c’est de gagner. Mais parfois aussi, il faut savoir accepter des revers avec dignité et faire avec comme un beau joueur car un mauvais perdant ne fait jamais un bon gagnant. Comme Nelson Mandela l’avait si bien dit « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».
Il existe un proverbe malgache selon lequel, « ny maharesy tsy hobiana, ny resy tsy ankoraina », autrement dit, le respect de l’adversaire dans la victoire comme dans la défaite prime car après tout, ce n’est qu’un jeu, il y en aura d’autres.
JR.