Pour appuyer les efforts déployés dans la lutte contre la sécheresse imminente causée par El Niño dans quatre pays d’Afrique australe, les plus vulnérables à l’impact d’El Niño, la Pam a débloqué un montant record de 12,8 millions de dollars,
Cette année encore, El Niño pourrait faire grimper la température et provoquer un déficit de pluviométrie, c’est-à-dire de grave sécheresse, plus précisément entre novembre 2003 et janvier 2024, dans quatre pays d’Australe (Lesotho, Madagascar, Mozambique et Zimbabwe), selon l’agence du Pam à Rome. Ce phénomène coïncidant avec la période de soudure et des semis de décembre à janvier, se prolongera jusqu’en février 2004. La récolte d’avril 2004, sera fortement impactée.
Très inquiète car environ 47,4 millions de personnes déjà confrontées à une grave insécurité alimentaire dans certaines parties de l’Afrique australe et centrale, seraient frappés de plein fouet, la Pam a débloqué un montant record de 12,8 millions de dollars, pour appuyer les efforts déployés pour lutter contre la sécheresse imminente causée par El Niño dans quatre pays d’Afrique australe, les plus vulnérables à l’impact d’El Niño. D’ailleurs dans ces zones, les taux de précipitation sont inférieurs à la moyenne au cours de la dernière campagne agricole. Pour dire qu’un Une autre mauvaise saison agricole aggravera considérablement l’insécurité alimentaire.
«Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas agir alors que nous savons déjà qu’une action précoce permet de sauver des vies et des moyens de subsistance», a déclaré dans un communiqué Menghestab Haile, Directeur régional du PAM pour l’Afrique australe.
«Le coût de l’inaction est élevé – à la fois en termes de difficultés rencontrées par les personnes vivant à la limite, mais aussi en termes de coûts plus élevés que les acteurs humanitaires et les gouvernements doivent payer s’ils réagissent après l’événement», a-t-il ajouté.
Selon les informations fournies, une série d’actions d’anticipation sera mise en œuvre en vu de préserver la vie et les moyens de subsistance de 550.000 personnes au Lesotho, à Madagascar, au Mozambique et au Zimbabwe, tout en protégeant leur pouvoir d’achat en cas de baisse des rendements agricoles et des moyens de subsistance.
Recueillis par Sera R.