Pour renforcer la résilience de la population du Grand Sud, le projet « Mionjo » ambitonnne de mettre en place une approche intégrée à long terme de l’aide humanitaire au profit du développement durable, a publié la semaine dernière la Banque mondiale (BM) sur son site.
Selon ses dires, répondre aux situations d’urgence engendrées par l’insécurité alimentaire et veiller à ce que les populations aient de quoi manger tous les jours, est crucial mais pas suffisant.
« Il est tout aussi important, pour le développement, d’aider les pays et les individus à devenir plus résilients pour être ainsi capables de se protéger contre la prochaine crise », a souligné la BM dans sa publication. De poursuivre qu’elle s’est ainsi associée à plusieurs partenaires dans le cadre du projet afin d’appuyer aux moyens de subsistance résilients dans le sud de Madagascar.
Lancé depuis 2020 pour une durée de 8 ans, « Mionjo » est subdivisé en deux phases de 4 ans chacune et organisé autour de quatre composantes dont le renforcement de la gouvernance locale, la planification participative et de résilience sociale, les infrastructures résilientes, le soutien des moyens de subsistance résilients, l’appui à la mise en œuvre et apprentissage des connaissances ainsi que la mise en œuvre de la composante d’intervention d’urgence conditionnelle (CIUC).
Sera R.