D’après l’étude menée par le projet SeqCOI, l’Agriculture produit 15,3% des émissions de Gaz à effet de serre (GES) à Madagascar et 25% de la riziculture.
«La fertilisation organique est les principales sources des émissions de méthane (CH4), comparée à la fertilisation minérale», selon les résultats de l’étude. De l’ordre de 207 kg de CH4/ha pour la fertilisation organique contre 141 kg de CH4/ha pour la fertilisation minérale. Dans la troisième communication nationale sur le changement climatique en 2017, ce taux a été de 15,9% dans le secteur de l’Agriculture, 0,1% dans le secteur industriel, 2% dans le domaine énergétique et 0,3% pour les déchets.
Projet SeqCOI
Le projet SeqCOI se focalise sur les bilans de Gaz à effet de serre (GES) dans l’agriculture, la foresterie et autre affectation des terres (AFAT). Ces secteurs émettent principalement de protoxyde d’Azote et du méthane tandis qu’à cause de la déforestation, les forêts libèrent plus de Carbone (CO).
L’objectif de SeqCOI est de proposer aux décideurs politiques de Madagascar, La Réunion et Rodrigues, un outil permettant de calculer le bilan GES du secteur AFAT sur leur territoire. L’idée est de valoriser leurs capacités respectives à neutraliser les émissions de GES, afin de constituer des puits de carbone.
Par la même occasion, le projet vise également à renforcer les connaissances, à travers le transfert de technologie et la constitution de bases de données à Madagascar, La Réunion et Rodrigues et par conséquent la création d’un groupe d’experts qui va développer un outil basé sur le calcul de bilan de GES spatialisés.
Sera R.