Il y a de l’électricité dans l’air. Tout le monde s’en mêle à l’heure où le processus électoral entame sa vitesse de croisière. Maintenant, contre toute attente, la religion s’immisce dans la politique et prend même position pour devenir juge et partie dans un contexte d’effervescence qui convient parfaitement aux attentes des autres obnubilés par cette idée de transition, déjà mal vue par l’opinion publique. L’essentiel pour les détracteurs sans vergogne est que les élections ne puissent pas avoir lieu cette année, peu importe les motifs évoqués… pour faire capoter le processus.
A quoi les observateurs du FFKM jouent ? Entre appartenance religieuse et comportement politique, autant dire qu’ils ont franchi les limites. Vraiment, l’habit ne fait pas le moine et la tentation du politique est forte, poussant même certains à faire de la récupération politicienne qui relève d’une manœuvre dilatoire de l’opposition, ayant un seul but, empêcher le président sortant à briguer un deuxième mandat.
Dans quel camp les observateurs du FFKM, se trouvent ? En se faisant « porte-parole » de l’opposition, ils bafouent le principe de laïcité et l’obligation de neutralité à tel point qu’ils ont même manifesté leurs convictions politiques en pleine période électorale. Ils s’arrogent même le droit d’apporter de l’eau au moulin, au même titre que la société civile et les partis politiques.
C’est inconcevable surtout que leur déclaration outrageuse, n’a pas été appréciée par les chefs d’églises au sein du FFKM. Certains ont même été pris de court et ne s’attendaient pas à une telle annonce teintée de politique qui n’arrange en rien la situation actuelle. Au contraire, les observateurs du FFKM, cherchent à ouvrir une brèche et veulent partir en croisade en faveur de l’opposition.
JR.