L’activiste sur les réseaux sociaux, Sylvia Randriantsotsy allias Foutsie Tsotsy, a été convoquée et auditionnée à la Section de recherche criminelle de la Gendarmerie à Fiadanana depuis vendredi. Elle est prévue être déférée devant le Parquet du Tribunal de première instance à Anosy ce jour, après avoir été placée en garde à vue de 48 heures, pour « incitation à la révolte militaire », à la suite notamment d’une de ses publications sur son compte Facebook appelant les Forces armées à prendre le pouvoir.
Depuis samedi, des réactions se sont multipliées sur les réseaux sociaux. De son côté, l’Association des dignitaires du Grand Sud-Est, est sortie de son silence et demande l’arrêt des poursuites contre cette activiste.
« Nous demandons la libération immédiate de Sylvia Randriantsotsy car nous estimons qu’elle n’a fait rien d’illégale. Elle n’a fait qu’exprimer son avis au nom de la liberté d’expression garantie par la Constitution », a déclaré un des membres de l’association, Olivier Rafanomezantsoa, hier.
Tsilaviny Randriamanga