Madagascar continue d’améliorer ses performances dans la Gestion des risques et catastrophes (GRC). Quelques mois avant le début de la période cyclonique, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) réactive les structures locales en charge de la GRC, en renforçant leurs capacités. Des partages d’expériences avec d’autres pays est au menu.
Réduire l’impact des catastrophes. Le BNGRC anticipe les réponses possibles pour atteindre cet objectif, à savoir la mise à jour des Plans de contingence régionale (PCR) multirisques et multi aléas des régions les plus exposées aux catastrophes naturelles, notamment l’Analanjirofo. L’initiative est définie comme prioritaire dans la Stratégie nationale de gestion des risques et catastrophes.
Dans le cadre de l’actualisation du PCR dans la région Analanjirofo, les parties prenantes et acteurs locaux se sont concertés en début de ce mois de septembre, autour d’un atelier qui a duré trois jours. « Nous sommes encore sur le point de nous relever suite aux dégâts laissés par les derniers cyclones qui ont frappé le pays. Les avis et expériences de chacun sont tout aussi importants pour nous permettre de mieux nous protéger », a souligné le DG du BNGRC, le général Olivier Andriakaja Elack.
Ce fut aussi l’occasion pour les participants, d’évaluer les stratégies adoptées ces derniers temps pour faire face aux cyclones et inondations, et d’en tirer des leçons susceptibles d’améliorer les prochaines interventions en vue de réduire au minimum les impacts des catastrophes. Lors de cet atelier soutenu financièrement par l’Unicef, le BNGRC et les autorités locales ont réactivé les structures locales de gestion des risques et catastrophes de la région Analanjirofo et de ses districts. Une telle initiative a déjà été menée le mois passé dans d’autres localités, à l’instar du district de Morombe, région Atsimo Andrefana.
Alerte précoce
Le pays entend également renforcer son système d’alerte, en plus du renforcement des capacités des acteurs locaux en matière de GRC. Une consultation nationale sur le démarrage de l’initiative « Système d’alerte précoce pour tous », (Sap) 2023-2027, vient d’être menée la semaine passée. En fait, en raison de son exposition extrême aux aléas climatiques et sa grande vulnérabilité aux effets du changement climatique, Madagascar fait partie des 30 pays pilotes sélectionnés pour la mise en œuvre de cette initiative du secrétaire général de l’ONU.
« Le Sap est basé sur quatre piliers, à savoir, la connaissances des risques, les observations et prévisions, la dissémination et communication et la préparation et réponse. Cette approche par pilier constitue une nouvelle manière de travailler pour plus d’efficacité », a-t-on informé.
Fahranarison
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