La tension monte d’un cran dans le secteur de l’éducation. Après le Seces, la confédération syndicale Sempama monte au créneau pour dénoncer, selon les dires de son président, Claude Raharovoatra, le non-respect des lois et les abus de pouvoir perpétrés par des responsables au sein du ministère de l’Education nationale (Men).
D’après les explications, des enseignants non-fonctionnaires (ENF), recrutés pour le compte de la 9e vague de recrutements, n’ont pas reçu leur contrat jusqu’à maintenant. « Ces contrats sont disponibles et déjà retirés au niveau des Directions régionales de l’éducation nationale (Dren) concernées pour être remis aux nouvelles recrues. Pourtant, les responsables au sein des Zones d’administrations pédagogiques (Zap) ont annoncé que les dossiers ont été remis auprès de la Direction des ressources humaines pour cause d’anomalies. Les motifs de ces anomalies restent pourtant méconnus », selon les enseignants victimes qui sont venus hier à Ambohijatovo, lors d’une conférence de presse organisée par le Sempama.
« Ce n’est qu’un exemple de cas d’abus infligés aux enseignants, surtout ceux qui sont membres de Sempama », a soulevé Claude Raharovoatra.
Il revendique également la mise en œuvre effective de la « gratuité de l’éducation » et le versement à temps des budgets affectés à la Caisse-école pour alléger les charges des parents. A cela s’ajoute le traitement dans un bref délai de près de 20.000 dossiers en attente. Ceux-ci concernent l’avancement, le recrutement, la vacation, l’intégration, le reclassement, l’admission, la retraite, l’affectation ou encore le rapprochement…
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