Le gouvernement malagasy et le Pnud réfléchissent à toutes les éventualités, pour mieux faire face aux menaces que représentent les armes biologiques.
Actuellement, les deux parties mettent en place des moyens de prévention contre les armes biologiques, dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 1540 des Nations unies contre la prolifération des Armes de destruction massive (ADM). Dans ce sens, hier, le Pnud a mené une visite à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), la seule entité dans le pays habilitée à détecter les particules biologiques susceptibles de présenter un danger grave pour l’homme.
« Grâce aux mécanismes de détection, on va anticiper toutes les mesures nécessaires en fonction des menaces. Pour ce faire, nous avons besoin des laboratoires qui n’existent qu’au niveau de l’IPM », a indiqué le Point focal national du Traité sur le commerce des armes à Madagascar, auprès du ministère de la Défense nationale, le général Emma Randriamiaramanana.
Manipulation
D’après toujours les précisions, les attaques des armes biologiques ne proviennent pas forcément de l’extérieur. En effet, il se pourrait que certains produits déjà présents sur le territoire, soient transformés en ADM, suite à une fausse manipulation. Pour éviter ce genre de danger, la résolution 1540 des Nations unies insiste sur le respect des normes et procédures, lors de la manipulation des virus dans les laboratoires.
« Selon cette résolution, le personnel de laboratoire doit respecter minutieusement les dispositions relatives au confinement et à la manipulation des virus. De même pour leur transport au cas où l’analyse des particules à étudier nécessite la collaboration extérieure », a expliqué la cheffe de service de l’hygiène, sécurité, environnement et qualité à l’IPM, Tiana Rasolonavalona.
Tsilaviny Randriamanga