Les 11 candidats ont-ils enfin obtenu ce qu’ils voulaient ? La Haute cour constitutionnelle (HCC) a décidé de reporter d’une semaine les élections, peu importe les raisons. Tout a commencé quand le candidat, Andry Raobelina, se trouve dans l’incapacité de faire campagne, à cause de son état de santé. Mais si le candidat a demandé le report des élections pour ne pas prendre du retard dans le démarrage de sa campagne électorale, comment expliquer que le reste de l’équipe, est encore dans l’indécision?
Au lieu de battre la campagne, ils sillonnent les rues, choux-fleurs à la main pour demander des élections libres d’une part et la restructuration des organes électoraux, à savoir la HCC et la Ceni, d’autre part. Une situation contradictoire. Dire que l’on n’a aucune confiance en une institution est tout à fait normal, mais faire appel à cette même institution pour statuer sur une requête, semble illogique.
Mine de rien, le candidat n°3 poursuit son chemin et suit son calendrier de campagne, tandis que le candidat n°11, bien que très discret, tente de sortir de son silence. Et, il est aussi tout à fait compréhensible que certains candidats faisant partie du collectif, veulent aussi très vite partir en campagne, vu les investissements déjà engagés. Tel est le cas du candidat n°13 qui s’est bien préparé pour la campagne, si l’on ne parle que de son hélicoptère revêtu de ses couleurs.
Mais au final, cette demande de report ne serait-elle pas une demande déguisée des membres du collectif des candidats qui, malgré leur mouvement, souhaiteraient eux-aussi déjà commencer la campagne ? Cela, à l’exception de certains candidats qui, au fond d’eux-mêmes, ne misent que sur une Transition pour siéger au sein du Gouvernement.
T.N