A toute allure tel un TGV, le candidat numéro 3, Andry Rajoelina, a démarré en trombe sa campagne électorale. Le président sortant, déterminé à briguer un deuxième mandant, ne perd pas le Nord et part actuellement à la reconquête du Sud. Une belle occasion pour lui de défendre son bilan et ses réalisations dans un contexte économique difficile à cause de la crise sanitaire. Aucun pays n’a été épargné. Et, jamais en manque d’ambition face aux nombreux défis, Andry Rajoelina a bien l’intention de finir ce qu’il a commencé.
Spectacle ou pas, à chaque meeting organisé depuis le début de la campagne, le candidat numéro 3 fait carton plein. Une véritable démonstration de force pour ses partisans qui ont attendu ce moment, pour afficher la couleur. Pour Andry Rajoelina, il faut également se projeter dans le futur, en présentant son programme axé principalement sur le volet social de la population, après avoir bâti plusieurs infrastructures.
En un mot, le candidat numéro 3, bat vraiment la campagne. Autant dire qu’il a bien planifié sa stratégie de propagande. Et, malgré la décision de la HCC de reporter d’une semaine le premier tour, Andry Rajoelina reste motivé pour ses objectifs, contrairement aux autres candidats réunis au sein d’un collectif contestataire qui profite de cette période de la campagne électorale, pour inciter la population à se révolter.
Les 11 candidats demandent l’impossible dans le dessein de contraindre le régime en place à reporter ultérieurement les scrutins, plongeant à nouveau le pays dans une spirale de crise politique. Pour le moment, « voter pour moi » ne fait pas partie de leur vocabulaire dans une campagne non électorale qui résonne autrement et se dirige vers un boycott Sous cet angle, ils risquent gros car les élections auront bel et bien lieu à la date indiquée.
Rakoto