La planification spatiale marine garantit une gestion durable des ressources halieutiques. Car, les océans offrent des biens et services qui contribuent au bien-être de millions de personnes et plus particulièrement, des populations côtières dont les moyens de subsistance reposent sur ces écosystèmes.
«La valeur des atouts océaniques de Madagascar est estimée à 300 millions de dollars avec ses 1,140 million de km2 d’espace maritime, 9.000 km de rivières et 150.000 hectares de lacs, constituant un immense potentiel pour l’émergence économique du pays », informe WWF. Ces chiffres montrent une fois de plus l’importance de la planification spatiale marine.
Le ministère de la Pêche et de l’économie bleue (MPEB) a mis en place un comité national ad hoc pour la coordination multisectorielle de l’économie bleue et de la gouvernance de l’océan. Opérationnel aux niveaux national et régional, ce comité rassemble différents secteurs, ministères, ONG ainsi que des acteurs privés et la société civile. Dernièrement, les parties prenantes ont eu des échanges sur les principes et meilleures pratiques liés à la planification spatiale marine et l’économie bleue.
« La contribution de WWF à cette formation consistait à partager sa conception de l’économie bleue centrée sur la durabilité et l’inclusivité. Les connaissances acquises à l’issue de cette formation aura permis à chaque partie prenante de disposer d’un guide qui lui servira dans le processus de mise en œuvre de planification spatiale marine et de l’économie bleue à Madagascar », a souligné Lalaina Rakotonaivo, de WWF Madagascar.
Grâce au renforcement des capacités, il sera possible de garantir que la planification et la gestion des espaces maritimes se fassent de manière intégrée, durable et en harmonie avec les besoins des populations locales et la préservation de nature unique de Madagascar.
Recueillis par Arh.
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