La pilule a été dure à avaler pour les élus de l’IRD après le discours « inapproprié » de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, à Tsimbazaza, qui est désavouée par ses pairs. Elle est en mauvaise posture.
«La présidente de la Chambre basse a fait cette déclaration en son propre nom, sans consulter même l’IRD», a indiqué la députée Jocelyne Rahelihanta, dans la soirée de mercredi, lors d’une rencontre avec la presse à Ivandry.
« Cette déclaration n’a pas été discutée au sein du parti et qui n’exprime pas la volonté de la majorité », a-t-elle poursuivi. Christine Razamanahasoa semble alors écartée de son parti, pour avoir contredit les consignes. Pour l’IRD, il s’agit alors de déclarations portant atteinte à l’apaisement en vue de déstabiliser les élections et mettre en place un régime de Transition.
D’ailleurs, des bruits ont déjà couru selon lesquels, la procédure de destitution de Christine Razanamahasoa, serait en cours, mais la séance d’hier s’est déroulée dans le calme. A noter que la majorité de 2/3 des élus est requis pour la destitution du Bureau permanent.
Les députés ont alors adopté hier un ordre du jour « sans objet ». Ils ont décidé de ne rien faire durant cette première semaine en voulant se focaliser sur les événements politiques du moment, à savoir la campagne électorale ainsi que les manifestations de rue. Une nouvelle réunion devrait se tenir la semaine prochaine pour déterminer un nouvel ordre du jour, avec ou sans objet, c’est selon.
Les députés de l’IRD ont toutefois riposté aux actions des députés « en blanc » mardi, en revêtant tous la couleur orange, avec des pancartes orange, à la main demandant la tenue de l’élection présidentielle. Des députés de l’autre camp ont par la suite pris la porte, ne voulant pas assister à la scène. La suite des événements reste très attendue.
T.N