L’inflation a ralenti à 8,5%, d’après les statistiques publiées par l’Institut national des statistiques (Instat). « Ce taux a diminué par rapport à son niveau du mois d’avril », comme l’a expliqué le directeur général de l’Instat, Tarzan Ndremitsara.
Ce taux a diminué alors qu’il était de 12,1% en avril. Soit le plus élevé depuis le début de cette année. « Comparé à l’ensemble des pays d’Afrique, ce taux de 8,5% peut être considéré comme le plus bas », a ajouté ce responsable de l’Instat. A la fin du mois de décembre 2022, le taux d’inflation annuel a atteint 10,2%, il a bondi à 11,5% vers le début du mois de janvier 2023, d’après l’évaluation faite par le Fonds monétaire international (FMI). D’ailleurs, les prévisions de l’Instat au mois de juin avait déjà fait part d’une tendance à la baisse de l’inflation au niveau national, à partir de juillet.
« Les prix du riz sur le marché continuent cependant d’augmenter, notamment le riz importé », souligne l’Instat. Sur l’ensemble des marchés d’Antananarivo, les variétés de Vary gasy coûtent en moyenne 3.000 ar/kg, soit une hausse de 200 ar/kg par rapport au mois de juillet. Avec une moyenne de 2.900 ar/kg au mois de juin, le Makalioka se vend depuis la semaine passée à 3.200 ar/kg. Le riz importé suit également cette tendance à la hausse. Le riz de luxe coûte actuellement 3.200 ar/kg contre 3.000 ariary il y a un mois.
Contenir l’inflation
Certes, il s’agit d’une hausse périodique sachant que la Grande île entre actuellement dans la période de soudure. Les spéculateurs ne font qu’aggraver la situation. C’est pourquoi l’Instat lance un appel aux responsables au sein du ministère en charge du Commerce et de la consommation de renforcer le contrôle sur les marchés.
Il convient de noter qu’à travers le prix des produits sur le marché, en particulier les produits de première nécessité, l’Instat mène systématiquement des enquêtes pour pouvoir publier des statistiques à jour sur la fluctuation des prix à la consommation, pour chaque période donnée.
« Les efforts du gouvernement pour maintenir le prix du pétrole et la mise en œuvre par la Banque centrale de la politique de restriction monétaire ont motivé le rétablissement du taux d’inflation », a soutenu Tarzan Ndremitsara.
Arh.