Direction des Douanes: tous les bureaux restent opérationnels

« Les bureaux des Douanes sont ouverts et opérationnels ». C’est ce qu’a annoncé hier la Direction générale des Douanes, à travers un communiqué signé par son DG, Zafivanona Lainkana.

Une précision que cette direction au sein du ministère de l’Econo­mie et des finances (MEF) a apportée face à l’annonce de la Solidarité syndicale de Madagascar (SSM) affirmant que tous les agents affiliés au syndicat seront en grève à partir de ce jour. Une grève qui, selon les membres de la SSM, a pour objectif de faire pression sur l’Etat et les acteurs politiques pour que ces derniers discutent autour d’une table ronde. Une re­vendication qui est tout sauf légale, selon le MEF qui indique que la grève n’a pas sa raison d’être.
En effet selon l’article 4 du Code du Travail, «Les syndicats ont pour objet la promotion, l’étude et la dé­fense des intérêts économiques, industriels, commerciaux, agricoles et socioculturels des travailleurs et des employeurs». Ce qui est loin de correspondre à la revendication purement politique de la SSM, dans la mesure où la réunion de­mandée est destinée à résoudre des problèmes politiques. Face à une telle irrégularité, le MEF est donc obligé de prendre les mesures adéquates pour empêcher la tenue de cette grève illégale.

Education
Mais il n’y a pas qu’au sein de la Douane que des personnes se présentant comme des syndicalistes ont annoncé leur intention de bloquer la machine administrative. Hier, en effet des individus se targuant d’être des leaders syndicaux au sein du ministère de l’Edu­cation nationale (MEN) ont aussi signifié que les activités d’enseignement seront suspendues. Mais à travers un communiqué hier, le ministère a démenti cette déclaration tout en indiquant qu’en tant que service public, toutes ses directions continuent à exercer normalement leurs activités.
Ces actions de quelques syndicats et des personnes qui y sont affiliées, interviennent après que des membres de la société civile aient également fait des déclarations visant à mettre la pression sur l’Etat. D’un autre côté, sur le terrain, le mouvement du collectif des candidats est en train de s’essouffler. Et comme dernier rempart, ces candidats contre la tenue de l’élection font appel aux actions de la société civile et de certains syndicats, devenus en quel­que sorte la caisse de résonance de l’opposition, pour renforcer leur mouvement.

Tsilaviny Randriamanga

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