Irrecevable. C’est ce que la Haute cour constitutionnelle (HCC) a déclaré par rapport à la requête formulée par le candidat à l’élection présidentielle, Andry Raobelina. Ce dernier, en l’espace d’un mois, a par deux fois demandé le report de l’élection présidentielle pour cas de force majeur. La Cour d’Ambohidahy a rappelé dans sa décision la disposition de l’article 120 alinéa 3 de la Constitution selon laquelle, «les arrêts et les décisions de la HCC ne sont susceptibles d’aucun recours». Or, les magistrats de cette institution ont déjà émis une décision concernant le fait indiqué par Andry Raobelina le 12 octobre, à travers laquelle ils ont ordonné le report de l’élection pour le 16 novembre.
Dans sa nouvelle requête, Andry Raobelina a rappelé le cas de vitrectomie à l’œil droit effectuée par l’équipe médicale du Centre hospitalier Dr Agarwal’s Eye Hospital. Ceci n’est, selon la HCC, que le prolongement du traitement médico-chirurgical de ce candidat suite à sa blessure. Il n’y a donc pas de fait nouveau qui puisse être considéré comme cas de force majeur permettant de reporter à nouveau la date de l’élection, selon la Cour d’Ambohidahy dans l’une de ses considérants.
Rakoto