Commune urbaine d’Antananarivo: les syndicalistes en concertation

Les membres du Syndicat du personnel de la Commune urbaine d’Antananarivo (SMKAR), affirment qu’ils cherchent une solution au contexte politique actuel. Il fait effectivement partie du SSM qui regroupe les syndicats des travailleurs du pays demandant l’arrêt de la machine administrative. Pourtant, la Commune urbaine d’Antanana­rivo est régi par les textes sur les Collectivités territoriales décentralisées (CTD). Dans ce cas, elle a un statut particulier en tant que «service public et service essentiel».

Dans cette perspective, il faut considérer certains points avant de prendre une décision qui pourrait être «dommageable» pour les différentes parties. En effet, les activités des employés de la Commune assurent le paiement de leur salaire. Le blocage de la machine administrative signifie donc un manque à gagner qui pourrait entraîner le non-paiement des salaires. Les syndicalistes affirment qu’il y avait des retards, mais ces salaires ont été toujours payés.

En outre, la Commune urbaine d’Antananarivo dispose d’un budget autonome. Les syndicalistes invitent donc les employés qui ne sont pas encore intégrés à entamer la démarche d’intégration pour bénéficier des avantages y afférents.

«Les syndicalistes prennent en compte ces différents aspects avant d’adhérer ou non à l’appel du SSM», affirme Jean François Raharijaona, porte-parole et vice-président du SMKAR.

Rakoto

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