Bis repetita non placent

Deux facettes contradictoires de la campagne électorale. A ceux qui ont la courte mémoire, c’est du déjà vu lors des élections précédente en 2018. A l’époque, huit candidats sur la liste officielle de la Haute cour constitutionnelle (HCC), dont l’ancien Premier ministre, Olivier Mahafaly Solonandrasana, le président de l’Assemblée nationale sortant, Jean-Max Rakotoma­monjy, Arlette Ramaroson, Eliana, Tabera Randria­manantsoa et Joseph Martin Randriamampionona, ont fait pression sur le régime en place, pour arrêter le processus électoral. Ils étaient même soutenus par les candidats recalés et le mouvement pour la refondation de Madagascar.
Dans leur requête, ils ont demandé l’organisation d’une conférence nationale, pour aboutir à un accord politique entre tous les acteurs. En fait, ces candidats contestaient le décret de nomination du gouvernement, les lois électorales… Un scénario similaire à celui actuellement en cours que tout le monde connait déjà l’issue et sait comment tout cela va finir. La présidentielle aura bel et bien lieu à la date convenue avec ou sans la participation des candidats rebelles qui jouent le collectif frondeur en pleine campagne électorale.
En refusant de faire campagne, ils sont clairement engagés dans une propagande de déstabilisation dans le dessein machiavélique de créer une crise politique sans précédent. Mais pour l’heure, ils font chou blanc et sont même pris à leur propre jeu. A vrai dire, jusqu’à preuve du contraire, le régime actuel ne cède pas à la pression et n’a même pas l’intention de faire une concession. Le dialogue dans l’objectif de freiner le processus électoral qui atteint sa vitesse de croisière, ne fait pas partie des options.

Rakoto

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