L’élection présidentielle se tiendra bel et bien le 16 novembre. L’accession de Richard Ravalomanana à la tête de l’Etat, un homme à poigne sur qui les partisans de la consultation populaire, peuvent compter, est tombée comme un véritable coup de massue pour les détracteurs du régime et surtout les 10 candidats. Cela assure une stabilité institutionnelle menacée par la sortie hasardeuse de son prédécesseur au Sénat et la prise de position controversée de la présidente de l’Assemblée nationale.
En tant que général 4 étoiles d’un corps d’élite, Richard Ravalomanana a la faveur des forces de l’ordre. L’ensemble de l’Armée malgache lui obéira sûrement à doigt et à l’œil, pour assurer la sécurité du scrutin et pour « mâter » un collectif des candidats réduits à 10.
Concernant la campagne électorale, le terrain est couvert d’orange et de jaune. Preuve que le combat des urnes aura bel et bien lieu et sera validé. L’avance du président Andry Rajoelina, qui a pris le départ à temps, se ressent à travers la réaction des citoyens. Ses proches constatent un réel engouement des électeurs à chacune de ses sorties. Les agriculteurs sur lesquels il va se pencher particulièrement durant son deuxième mandat, sont particulièrement ravis de ses interventions.
De son côté, Siteny Randrianasoloniaiko patauge encore après sa déclaration xénophobe, à l’encontre des binationaux et Français en particulier. Ayant pris tardivement le départ de la campagne électorale après avoir pactisé avec des « loosers », il tente de se rattraper avec une pléiade d’artistes.
Rakoto