La campagne électorale entrera bientôt dans sa dernière ligne droite. A constater la situation sur le terrain, il n’y aura plus aucun doute sur la tenue de l’élection. Même si deux candidats seulement, les plus visibles sur le terrain, battent la campagne, les dés sont jetés. Pour dire que les citoyens ont déjà les yeux rivés sur le scrutin du 16 novembre. Cet engouement généralisé pour l’élection est bien palpable au sein de la société. Le rendez-vous aux urnes le 16 novembre est déjà pris. Et pour certains, le choix est déjà fait.
Malgré cette attente, il y a encore ceux qui tentent le tout pour le tout pour empêcher la tenue de ce scrutin. Ils multiplient les actions allant dans ce sens en formant même une alliance politique contre-nature, entre les ennemis politiques d’hier. Leurs chances de gagner à nouveau une élection sont très minces, c’est pourquoi le collectif des candidats s’obstine à perturber le processus.
Depuis plus d’un mois, ils ont essayé de rallier la population à leur cause mais en vain, parmi les stratégies de provocation délibérée adoptées. Ils n’ont pas hésité à se confronter aux forces de l’ordre pour inverser la situation et dans le but de se faire passer pour des victimes.
Aujourd’hui, ces mêmes politiciens sont conscients que le processus est irréversible. Mais, ils veulent saisir leur dernière chance, pour tout faire capoter. Si auparavant ils ont appelé à une « manifestation pacifique », ce n’est plus le cas aujourd’hui. Certains en mal de notoriété politique, ont fini par lâcher le mot qui résume bien l’action antidémocratique que le collectif des candidats veut mener. A vrai dire, ils ont peur du verdict des urnes qui les hante encore…
Tsilaviny Randriamanga