La situation politique évolue très vite dans le pays, à une semaine de la tenue des élections. Pour tous les candidats, il s’agit de la dernière ligne droite. Cependant, à chacun ses objectifs. Si trois candidats déploient tous leurs efforts avant les élections, les dix autres n’ont qu’une idée en tête : suspendre le processus.
Hier encore, une plateforme de dialogue a été mise en place en vue d’une solution négociée. Cette dernière semaine sera alors l’une des plus longues et des plus redoutables pour toutes les parties prenantes. Une semaine décisive pour tous les candidats, qu’ils veuillent ou non, sachant que tout peut arriver, et la situation peut basculer en faveur ou en défaveur de l’une ou l’autre des parties « rivales ». Une course contre la montre est donc engagée d’autant que les observateurs n’attendent plus que le jour J.
Pendant ce temps, les observateurs électoraux entament déjà leur travail. Ceux nationaux sont déjà sur terrain, notamment durant les manifestations de rue ou encore les campagnes électorales. De leur côté, les observateurs internationaux peaufinent les derniers détails de leur mission. Tel est le cas de la Sadc dont les membres sont déjà tous au pays et en formation toute cette semaine. Vu leur détermination, il est presque certain que les élections vont bel et bien se dérouler ce 16 novembre.
Du côté de la communauté internationale, le choix semble également déjà fait. Hormis les contributions financières, des dons en nature ont également été octroyés, pour ne citer que ceux du Japon, pas plus tard qu’hier. En effet, l’organe électoral a reçu plus de 150 matériels roulants pour le bon déroulement des élections. En vue de tout cela, le compte à rebours est lancé, aussi bien pour le collectif des candidats que les trois autres.
T.N