Désillusion politique

Il est faut de dire que la majorité silencieuse n’est pas insensible à la conjoncture politique actuelle et advienne que pourra, surtout suite aux péripéties politiques de ces derniers temps qui continuent encore de défrayer la chronique. Elle commence à sortir de son silence et se fait entendre tout en demandant si le premier tour de la présidentielle aurait vraiment lieu, le 16 novembre.
Il y a de quoi s’interroger car à une semaine de ce fameux rendez-vous, Madagascar est en pleine ébullition sur le plan politique. Autant dire que la déclaration de la Pan, Christine Razanamahasoa a semé la confusion et brouil­lé les cartes. Les plus crédules pensent même que sa proclamation a force exécutoire et de ce fait, il n’y aura pas élection le 16 novembre.
Mais, la président de l’Assemblée nationale n’a pas réussi à donner le change à la population en générale. Certes, la majorité silencieuse se tient à l’écart de ce bras de fer infernal entre le régime en place et le collectif des candidats, mais à l’enttendre, elle est pragmatique et ne cache par son envie et intention d’aller voter le jour J.
En tout cas, cette semaine est décisive pour le collectif des candidats qui, après plusieurs tentatives de déstabilisation vouées à l’échec, sont condamnés à foncer dans le mur. Pour eux, il ne reste plus qu’à boycotter les élections afin d’inciter les électeurs à ne pas aller voter. Mais à ce rythme, ils se retrouvent déjà perdants sur toute la ligne.
Une chose est sûre, le premier tour de la présidentielle ce 16 novembre, se déroulera sous haute sécurité, même si la campagne électorale n’a pas été perturbée tant que ça. Le collectif des candidats a passé son temps à déambuler dans la capitale sans jamais arriver à pénétrer de force sur la place du 13 mai. Il faut se rendre à l’évidence, les élections auront bel et bien lieu à la date convenue

JR.

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