Comme il fallait s’y attendre, la Haute cour constitutionnelle (HCC) a confirmé la date du 16 novembre pour la tenue des élections présidentielles. Le fait que certains candidats ont boudé la campagne électorale, ne change en rien au déroulement du scrutin. Et, la phase de contestation électorale ne pourra être enclenchée que par les électeurs ayant participé au vote.
Hier à Ambohidahy, le président de la HCC, Florent Rakotoarisoa, a déclaré sans ambiguïté que « la date du 16 novembre est stipulée dans les textes électoraux et la HCC s’en tiendra ». A ce sujet, il explique que la HCC fait l’objet de critiques. Mai «s’il y a une institution qui respecte la Constitution c’est bien la HCC », a-t-il souligné.
Ainsi, la date du 16 novembre est maintenue, malgré les manifestations du collectif des candidats. « Chacun a le droit de s’exprimer, chacun est également libre de faire campagne ou non, mais cela n’aura aucun impact sur les élections », a fait savoir Florent Rakotoarisoa.
Et lui d’ajouter que les candidats sont déjà tous inscrits dans le bulletin unique et ne pourront plus faire marche arrière. Pour lui, « aucune loi n’oblige un candidat à faire campagne». Cependant, celui-ci restera candidat une fois sa candidature validée.
Contentieux
Le numéro un de la HCC a tenu à préciser que « seuls les électeurs ayant participé au vote pourront déposer une requête auprès des contentieux électoraux ». Et les candidats qui ne votent pas, ne pourront alors agir dans le contentieux durant tout le processus électoral.
Dans ce sens, il appartiendra alors à la HCC de définir la pertinence des requêtes, avant de les valider puis de donner son avis. A noter qu’après la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les requérants auront 48h pour formuler leurs doléances. Par la suite, la HCC publiera les résultats définitifs après examen des PV et requêtes.
T.N