A l’approche de l’échéance du 16 novembre 2023, les réactions de la communauté internationale se multiplient. Les représentants et observateurs de l’Union européenne (UE), de la Communauté économique de l’Afrique australe (Sadc) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), ont publiquement déclaré leur encouragement à la poursuite du processus électoral à Madagascar et appelé à une cessation des actes de violence. Aucune de ces organisations ne préconise une suspension des élections.
Cette unanimité des observateurs internationaux démontre que l’organisation de l’élection de demain, est conforme à la Constitution malgache et répond aux normes électorales internationales. Elle rejoint aussi l’avis de nos concitoyens qui, dans leur plus grande majorité, ont hâte d’exercer leur droit de vote. En revanche, elle contraste avec les agissements subversifs du collectif des rebelles qui s’entête dans l’erreur. Isolé, celui-ci n’a pas l’adhésion de la population malgache ni le soutien des partenaires internationaux. C’est pourquoi il se radicalise à tort.