Le coût des médicaments pour traiter le diabète est onéreux, tout comme les autres maladies chroniques qui nécessitent un traitement à vie. « Sur une année, les médicaments s’achètent à partir de 4 millions d’ariary pour un enfant diabétique. Ce montant augmente en fonction de l’état du patient, car des dépenses supplémentaires devraient être engagées en cas de complications », a souligné le Dr Haja Ramamonjisoa, directeur des Opérations de l’Association malgache des diabétiques (Amadia). Il a tenu ces propos hier, au siège de l’association à Faravohitra où des séances de dépistages gratuites du diabète ont été organisées depuis lundi jusqu’à hier, en marge de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre chaque année.
Selon ses dires, « le diabète n’est pas mortel. Ce sont les complications causées par le retard ou la déficience de traitement qui causent d’autres maladies, voire le décès, chez les patients. Les complications pourraient se manifester par la cécité, la défaillance du cerveau, les maladies cardio-vasculaires ou l’insuffisance rénale. Raison pour laquelle les dépistages sont essentiels ».
Des milliers de diabétiques vivent sans le savoir avec cet état de santé qui se manifeste par un excès de sucre dans le sang. Selon les statistiques de l’OMS, 4% des Malgaches seraient diabétiques, soit plus de 1 million de personnes. Pourtant, l’Amadia ne recense que 51.000 membres, dont le benjamin est âgé seulement de 6 mois et le doyen, 90 ans. Pour dire que le diabète peut affecter petits et grands. Selon les statistiques, 350 diabétiques de l’Amadia sont des enfants et des jeunes de moins de 21 ans.
Fahranarison