L’ambassade du Japon a remis, le 10 novembre, un bateau de type intercepteur rapide pour le port d’attache de Taolagnaro.
L’engin fait partie des cinq bateaux de type intercepteur rapide acquis par le gouvernement malgache dans le cadre du don non remboursable du gouvernement japonais à hauteur de 500 millions de yens, (près de 3,5 millions de dollars américains ou 18 milliards d’ariary), afin de renforcer la surveillance des espaces côtiers bordant Madagascar et de ses zones de pêches en vue de renforcer la bonne gouvernance du milieu marin. Outre celui de Taolagnaro, les quatre bateaux seront respectivement attribués à Mahajanga, Toamasina, Antsiranana et Toliara afin d’appuyer le Centre de surveillance des pêches placé sous tutelle du ministère de la Pêche et de l’économie bleue dans ses actions en faveur de la sécurité maritime.
La sécurité maritime constitue une priorité pour les Etats insulaires comme le Japon et Madagascar, avance l’ambassade du Japon à Madagascar. « Le caractère fondamental de la sécurité maritime pour le développement des pays d’Afrique, a été confirmé par les dirigeants africains lors de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 7), à Yokohama en août 2019. Le Japon, en tant que collaborateur de Madagascar, entend soutenir le secteur pêche de la Grande île et protéger aussi bien les communautés qui vivent de la mer que les activités maritimes elles-mêmes par le déploiement de ces bateaux intercepteurs », peut-on lire dans son communiqué.
Cette dotation contribuera également dans la lutte contre les actes illicites au large de Madagascar et facilitera la réalisation des opérations de sauvetage en cas d’accidents en mer ou de catastrophes naturelles (cyclone, tempête tropicale).
Rakoto