Un processus irréversible. Malgré les efforts déployés par les détracteurs du régime en place pour empêcher la tenue du premier tour de la présidentielle, le 16 novembre, par tous les moyens possibles, autant dire que cela a fait l’effet d’un pétard mouillé. Ils ont échoué sur toute la ligne. Le rendez-vous avec les urnes a eu bel et bien lieu à la date convenue, sans anicroche et qui plus est, approuvé par la communauté internationale qui a dépêché des observateurs sur place. Autrement dit, une présence significative, synonyme de crédibilité du scrutin et de désillusion de l’opposition.
Pour le président par intérim, le mot d’ordre est de sécuriser le processus électoral qui entre dans sa dernière ligne droite. Et ceux qui ont l’intention de faire tout capoter, ne sont pas libres de toute entrave, conformément à la loi. Et, plus les opposants s’obstinent, plus le pouvoir en place continue à resserre l’étau pour que les élections, les dépouillements des bulletins de vote, se déroulent dans le calme, loin des manigances des contestataires.
Les membres du Pan-FFKM, ont eu beau essayer de plaider leur cause, auprès de la Sadc, sans avoir reçu une réponse favorable. Stopper le processus en marche ne relève pas de sa compétence et de sa mission. Les observateurs de la Sadc sont présents à Madagascar pour observer et par la suite rédiger un rapport… non pas pour décider si oui ou non, il faut reporter les élections. Et, ils l’ont bien signifié à Christine Razanamahasoa et consorts tout en soulignant qu’ils vont prendre note de la situation, en guise de consolation.
Dans l’impasse, la cinquième colonne et les ennemis du régime ont joué leur dernière carte en appelant les citoyens à l’abstention et cherchant les petites bêtes. Mais les dés sont jetés car les candidats « en lice » et leurs partisans sont déterminés à aller jusqu’au bout du processus.
JR.