Partialité diplomatique

Le scrutin du 16 novembre s’étant déroulé en général dans le calme et l’apaisement, et a priori reconnu par les divers observateurs nationaux et internationaux comme « ayant respecté les normes (internationales) requises, peut-être bien qu’il n’y a plus rien à commenter là-dessus, si ce n’est qu’on n’attend plus que les résultats officiels. Une attente qui, à bien des égards, crée un certain égarement au niveau de l’opinion publique, notamment à l’idée de savoir ce qui va se passer une fois les résultats officiels annoncés.
Sur la base des résultats partiels fournis par la Ceni en effet, il n’y aurait plus qu’à attendre l’annonce officielle de la victoire (au premier tour ?) du candidat N°3, Andry Rajoelina. Une bonne nouvelle en tout cas pour les partisans de ce dernier, et le « couperet de la guillotine » pour ses détracteurs. Ces derniers, faut-il le rappeler, ont tout fait dès le début du processus électoral, pour remettre en cause la crédibilité de celui-ci en avançant, entre autres, la partialité avérée des principaux organes en charge de l’organisation de l’élection (Ceni, HCC, gouvernement collégial) envers le grandissime favori.
Autres remarques également, émanant de la « majorité silencieuse ». Cette dernière, suite à une suggestion de la communauté internationale consistant en l’organisation d’un dialogue après le 16 novembre, impliquant toutes les parties prenantes en vue de discuter sur certains sujets à
l’origine des dissidences politiques actuelles et favorisant à plus d’un titre l’opposition, ne sait plus où donner de la tête. Elle se demande si quelque part, ladite communauté ne serait pas influencée par les idées véhiculées par les réfractaires au déroulement de l’élection.
Dans tous les cas, la remarque est considérée par certains observateurs avertis de la vie politique du pays, comme une partialité diplomatique à peine voilée !

Rakoto

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