Selon les statistiques, la prévalence de l’obésité et du surpoids est encore faible, mais force est de constater que ces formes de la malnutrition, définies comme une accumulation anormale de la graisse, gagnent du terrain chez les enfants malgaches.
Tous les voyants ne sont pas encore au rouge. Loin des statistiques alarmantes, mais révélatrices de la réalité. D’après les dernières données mentionnées dans le Plan national d’action multisectorielle pour la nutrition (PNAMN) 2023-2026, 1,8% des enfants de moins de 5 ans sont en surpoids dont 2,1% des garçons et 1,6% des filles. Et les régions les plus touchées sont Ihorombe (4,4%), Vatovavy Fitovinany (3,2%), Amoron’i Mania (3,1%) et Melaky (3,1%).
Les projections de l’Office national de nutrition montrent que le nombre d’enfants obèses âgés de 5 à 19 ans, augmentera de 0,4% en 2026 dont 1,9% chez les garçons et 1,7% chez les filles.
Les adultes ne sont pas épargnés
Chez les adultes, le taux de prévalence d’obésité, est de 5,3%. Et 26,3% des femmes âgées de 16 à 50 ans, ont un problème de surpoids. Selon l’index de Mundi en 2020, qui a établi un classement des pays les plus touchés par l’obésité, Madagascar se situe au 177e rang sur 190 pays, au même titre que Laos et Burundi. Avec un taux de 61%, Nauru se trouve en tête si le Vietnam clôture la liste avec un taux de 2,1%.
A noter que l’obésité d’une personne se définit en fonction de son Indice de masse corporelle (IMC) en divisant son poids (exprimé en kg) par sa taille au carré (exprimée en m2). Une personne est qualifiée d’émaciée si son IMC est inférieur à 18,5 et normal si son IMC se situe entre 18,5 et 25. On dit qu’elle est en surpoids si son IMC est compris entre 25 et 30 et obèse si son IMC est supérieur à 30.
Sera R.