Le choix de la continuité se dessine: le choix de la continuité se dessine

Certes, il faut attendre les résultats officiels de l’élection présidentielle avant de savoir avec exactitude avec quelle proportion le président sortant, candidat à sa propre réélection, a en­core l’onction du peuple, la CENI et la HCC étant les seules institutions ha­bilitées à faire les décom­ptes des voix et à proclamer ces résultats officiels. Mais d’ores et déjà, on peut avancer sans risque de se tromper que ce président sortant est le grand favori de cette élection présidentielle. Comme c’est le cas à travers les échos de la campagne, surtout les images et vidéos, montrent en effet que le candidat Andry Rajoelina a fait le plein d’auditeurs partout où il est passé durant les plus d’un mois de campagne de propagande.

Non seulement il a fait le plein partout, mais on voit bien que ces auditeurs attentifs sont quasiment acquis à sa cause, du moins conquis par ses programmes de développement. Il faut dire que son ambition de ne dé­laisser aucun district ou localité a fait tilt dans l’esprit des citoyens. Mais encore, que ses programmes de développement sont plus en phase avec les attentes de la population. Quand on sait qu’une bon­ne poignée de candidats n’ont que de vieux rhétoriques sur la décentralisation dont la concrétisation relève de l’impossible, on comprend pourquoi la po­pulation avait choisi d’écou­ter un tel candidat plutôt qu’un tel.

Donc de ces images mar­quantes de la campagne de propagande électorale, et les tendances fournies par la Ceni ces derniers jours, on peut avancer que le choix de la continuité se dessine. La population veut accorder au président sortant un autre mandat à la tête de l’Etat, afin qu’il puisse continuer l’édifice dont il a déjà bâti les bases. Tout un chacun est conscient qu’il faut de la continuité pour qu’il y ait un réel développement. Comme le dit le célèbre adage, « Rome ne s’est pas faite en un jour », pour que tout le monde puisse savourer le vrai goût du développement et de l’abondance, il faut du temps aux dirigeants.

Conscient du fait que le président sortant et son équipe dirigeante ont mis le pays sur le bon chemin pour ne pas dire les rails de ce réel développement tant attendu, la population est maintenant disposée à accorder plus de temps au camp sortant. Va pour la continuité de l’Initiative pour l’émergence de Ma­da­gascar (IEM). Un nouveau quinquennat, c’est le « deal » entre le président sortant et toute cette masse compacte d’orange vêtue, venue à chacun de ses déplacements, du Nord au Sud, d’Est en Ouest sans oublier bien entendu le centre, durant ces un mois et une semaine de propagande électorale.

Qui aurait fait mieux Il est indéniable que
l’économie mondiale actuelle connaît un ralentissement important. Ce ralentissement est évident dans les économies avancées, les marchés émergents et les économies en développement comme celle de la Grande île, en grande partie à cause du conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui a entraîné des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, une inflation élevée et des conditions fi­nancières rigoureuses. Cette tendance à une croissance mondiale modérée est prévisible en 2023. Pour Mada­gascar, cette croissance annuelle 2023 est tablée à 4%, c’est-à-dire au-dessus de cette moyenne mondiale de 3,4%. Autrement dit,
l’équipe dirigeante sortante conduite par le candidat Andry Rajoelina a pris les bonnes décisions et entrepris toutes les mesures nécessaires afin de maintenir le pays à flot, de maintenir le pays dans la moitié supérieure du tableau des croissances économique mondiale.

Comme partout dans le monde, on connaît des conditions financières difficiles à Madagascar, d’où les grognes sociales auxquelles il fallait bien trouver des solutions. Les dirigeants ont bien mis en place des systèmes d’aides sociales et financières directes avec les « Vatsy » et autres transferts monétaires qui ont court jusqu’à maintenant. Les plus vulnérables pouvaient mieux respirer, on pouvait un peu souffler avec cette guerre en Ukrai­ne, et après la crise de Covid-19. Mais face à cela, ceux qui se disent d’opposition n’avaient rien à proposer, il était évident qu’ils n’avaient aucune solution ni même d’idées pour faire face à ces difficultés financières et sociales endurées par le peuple. On aurait bien aimé les voir à la place des dirigeants à ces instants fatidiques. Tout ce qu’ils faisaient c’est de critiquer à tort et à travers toutes les solutions apportées par les dirigeants. Et tout cela, le peuple ne l’a pas oublié.

Rakoto

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