L’épidémie de « fake news »

Décidément, chaque jour apporte son lot de rumeurs et de fausses informations, commentées sans filtre, sur les réseaux sociaux, qui influencent indéniablement l’opinion publique facilement manipulable dans un contexte tumultueux. Selon une étude du MIT, les fake news se propagent plus vite que les vraies informations sur le net, terrain propice à la propagation de cette épidémie sans remède.
Et jamais à court d’idées malveillantes, certains se font un plaisir de partager de l’information fausse, mensongère ou trompeuse, à tel point que différencier le vrai du faux n’est pas toujours facile sur Internet, notamment pour les personnes crédules qui gobent tour ce qu’on leur raconte.
De fausses informations sur de vraies informations, chacun y va de son commentaire et affiche clairement sa position sur la situation. Sans prendre de recul et avoir un esprit d’analyse, on tombe dans le piège et participe même à nourrir le flot continu des «fake news », sur les réseaux sociaux. Dans ce cas, le débat public est faussé car on abuse de la liberté d’expression pour tout dire et faire une affirmation gratuite sans fondement.
Malgré les précisions et éclaircissement apportés, rien à faire, l’opinion publique est facile à manipuler et surtout à duper. Au lieu de démêler le vrai du faux, elle prend les fake news comme acquis et leur donne même plus de visibilité. A vrai dire, l’intox est tellement ancrée dans la culture qu’on assiste à sa banalisation. C’est devenu même un arsenal et un outil de propagande très efficace dans une guerre de désinformations médiatisées à outrance, en ce temps où les supputations et les allégations sont légion. Quand les faits ne sont plus sacrés, les commentaires sont biaisés et à côté de la plaque.
Le combat contre les fake news est-il perdu d’avance ? Pour le moment, on est impuissant à faire face à cette épidémie sans qu’on puisse être immunisé.

JR.

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