Les observateurs électoraux au sein de l’Observatoire Safidy, auraient reçu des menaces et intimidations durant leur mission d’observation dans toute l’île. La société civile n’a pourtant pas voulu apporter plus de précision à ce sujet.
«Malgré notre engagement indéfectible envers la transparence et l’intégrité du processus électoral, des incidents ont été signalés dans plusieurs localités, où nos observateurs ont été victimes d’intimidation, voire de violence morale et même menacés de représailles», ont indiqué les membres de Safidy, hier à Ambatonakanga.
Dans ce sens, la société civile a tenu à exprimer sa «vive préoccupation» face à la situation et exhorte les autorités compétentes à «prendre des mesures immédiates pour assurer la sécurité et la sérénité de ces observateurs sur le terrain».
Pour elle, les observateurs jouent un rôle crucial durant les élections, notamment dans la promotion de la transparence tout en étant impartiaux. Une mission qu’elle juge essentielle pour garantir l’équité du processus électoral. Les menaces et intimidations envers leurs observateurs sont des comportements «inacceptables».
Aucune plainte
Malgré ses révélations, Safidy préfère ne pas envenimer la situation «par peur des représailles», semble-t-il. D’après elle, cela pourrait mettre en danger ses observateurs. D’autre part, aucune plainte n’aurait été déposée car «déposer une plainte signifie devoir tout dévoiler», a-t-elle expliqué.
Aucune action n’a non plus été entamée auprès de la Ceni, à part une déclaration sur l’existence des menaces et intimidations. «Nous souhaitons seulement que les autorités prennent leurs responsabilités afin que nos observateurs puissent travailler en toute sécurité», a indiqué Stella Razanamahefa.
«Safidy sollicite également la communauté internationale, de suivre de près la situation et condamner fermement toute forme de violence ou d’intimidation à l’égard des observateurs électoraux», a conclu la société civile.
T.N
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