C’est fait. La victoire sans appel est presque dans la poche pour Andry Rajoelina. Le Ceni vient de prononcer le verdict des urnes. Et sans conteste, le président sortant tient le haut du pavé, avec 58,95% des suffrages exprimés, loin devant Siteny Randrianasoloniako qui a devancé Marc Ravalomanana, membre du collectif des candidats, contestataires du processus électoral. Il ne reste plus qu’à attendre la proclamation des résultats définitifs, par la Haute cour constitutionnelle dans neuf jours et Andry Rajoelina, serait officiellement réélu pour un second mandat. En un mot, « premier tour de vita »
Bien évidemment, devant cette cuisante défaite sur toute la ligne, difficile à gérer et c’est le cas, les opposants jusqu’au boutiste, n’ont qu’une seule alternative possible réservée aux vaincus frondeurs : contester les résultats car après tout, accepter n’a jamais fait partie de leur vocabulaire politique. Ils vont continuer à s’apitoyer sur leur sort, après avoir mené pendant des mois, des tentatives de déstabilisation. Des coups d’épée dans l’eau, loin de tenir le bon déroulement des élections et surtout ce triomphe de Andry Rajoelina.
Le candidat numéro remporte haut la main les élections. A vrai dire, il n’y a pas de victoire sans combat, quoi qu’on puisse dire. Le collectif des candidats a livré une toute autre bataille acharnée contre la tenue des élections sur le front. Ils ont même incité la population à descendre dans la rue, en signe de protestation contre le processus, jusqu’à lancer un appel au boycott.
Certes, le collectif des candidats a fait gagner l’abstention, mais a perdu les élections et a été écrasé au score dans les urnes. Marc Ravalomanana et consorts n’accepteront jamais de soumettre à ce verdict au goût amer. Mais pour la communauté internationale, la seule chose qui compte et qui doit compter, ce sont les résultats des urnes.
JR.