La publication d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant un directeur d’école à Ivandry, frapper un de ses élèves en classe de 4e, a déclenché une vive polémique et une indignation générale. Dès le lendemain de la diffusion, l’auteur de cet acte s’est rendu à la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM), à Tsaralalàna hier.
En attendant la suite des enquêtes, les enseignants et les élèves demandent à ce qu’aucune mesure de fermeture ne soit appliquée à l’encontre de l’établissement qui scolarise des centaines d’enfants et jeunes, dont la plupart sont issus des milieux défavorisés. Selon les informations, cet acte de brutalité est survenu le 15 novembre.
Leur côté, « le ministère de l’Education nationale (Men) et la Circonscription scolaire (Cisco) d’Antananarivo Renivohitra, ont lancé également une enquête », a indiqué Lalaina Ramananantony, chef Cisco de Tanà-Ville.
Le ministère de tutelle et l’Office national des écoles privées (Onep), sont descendus sur les lieux hier. Et les responsables n’ont constaté aucune anomalie sur les dossiers administratifs de l’école. « Il s’agit bien d’un établissement qui exerce en toute légalité. Il dispose d’une autorisation d’ouverture et les enseignants sont autorisés à enseigner », a informé le directeur de l’Onep.
« Nous n’allons pas porter plainte »
Consultés sur le sujet, les enseignants et les élèves de cet établissement, n’ont pas condamné cette violence physique et verbale commise par un directeur à l’encontre de son élève. « Il a agi ainsi pour notre bien et dans le souci de nous voir réussir », a lancé un élève en classe de terminale.
«L’attitude du directeur, n’est pas déplacée. L’élève concerné ne s’est même pas absenté depuis. C’est pour dire qu’il se porte bien », a ajouté un enseignant. La mère de la victime a également manifesté son intention de ne pas porter plainte contre ce directeur. Affaire à suivre.
Fahranarison
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