La société civile, notamment le CCOC, a émis des remarques à propos du projet de Loi de finances initiale (PLFI 2023), adopté de manière « expéditive » à l’Assemblée nationale.
Dans son communiqué hier, la société civile constate une « forte hausse des allocations des ministères et institutions » de l’ordre de +32,2%. Elle note ainsi une augmentation du budget des secteurs sociaux et des projets d’investissements publics. Le budget électoral reste cependant à « clarifier ».
Sous cet angle, le CCOC estime qu’il est nécessaire de « poursuivre les efforts en matière de transparence et de redevabilité ». Pour ce faire, la mise en place d’une plateforme de concertation inclusive pour assurer le suivi de la bonne utilisation des fonds publics et la crédibilité du budget, est requise.
La société civile a toutefois émis quelques recommandations aux sénateurs, étant donné que le texte devra encore passer devant la Chambre haute. Elle préconise, entre autres, « l’augmentation du budget alloué aux organes de contrôle des Finances publiques », notamment la Cour des Comptes pour « assurer convenablement le suivi de l’action publique ».
D’autre part, le CCOC souhaite obtenir de plus amples informations sur la fiabilité des nouveaux créanciers envisagés par le gouvernement. A la veille des élections, elle réclame aussi « l’inclusion d’un budget pour les élections municipales et pour l’éducation électorale ». Enfin et non des moindres, la société civile demande à ce que les transferts soient présentés de manière détaillée, notamment ceux au sein du programme « Gestion du budget » du ministère de l’Economie et des finances, dont la répartition reste inconnue.
T.N
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