Les embouteillages atteignent actuellement leur paroxysme dans la capitale. Un phénomène constaté à l’approche des fêtes de fin d’année.
Le pire pourrait encore à venir. Mais du côté d’Anosizato, c’est déjà le cas, selon les chauffeurs de taxibe «à cause des travaux de réfections sur la route Fasan’ny Karana, depuis mercredi». Du coup, les automobilistes évitent de prendre la route menant vers Ankadimbahoaka et se ruent vers la RN 1, menant à Anosibe. Et cela ne fait qu’empirer la situation. Il faut compter au moins une heure pour relier Anosizato à Anosy, un trajet de 3 km tout au plus.
A vrai dire, les embouteillages se forment sur les grands axes routiers de la Capitale, à l’exemple d’Anosy, Mahamasina, Isotry, Andravoahangy et des 67 Ha aux alentours de Vatobe. Un temps de trajet d’une heure entre Anosy et Antanimena, et plus de deux heures pour joindre Ankorondrano. Pourtant, c’est un trajet de 30 minutes en temps normal. Même scenario pour Isotry et Ankadifotsy.
Même en périphérie, les embouteillages sont aussi le cauchemar des automobilistes. D’Ilafy, Ampitatafika, Mahazo et Ivato, il faut prendre son mal en patience car plus de deux heures sont nécessaires pour rejoindre la capitale. A tel point que les gens préfèrent prendre la ligne 11, c’est-à-dire la marche à pied, pour aller au travail ou faire leurs emplettes.
Sera R.