«Les noms des nouveaux directeurs de la Jirama devraient être connus lundi», a annoncé Andry Ramaroson, ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, hier en marge de l’inauguration de la centrale hydroélectrique de Farahantsana.
Ces nouveaux responsables remplaceront ceux qui ont été poursuivis en justice, en particulier au niveau du Pôle anticorruption (Pac), dans l’affaire de malversations et d’abus à la Jirama, ainsi que ceux limogés après les dernières évaluations. Il n’a pas toutefois précisé à l’occasion si le directeur général par intérim, qui fait partie des trois personnes toujours recherchées dans cette affaire, fait partie de ceux qui seront remplacés.
«Ces directeurs qui ont comparu devant le Pac ne sont plus opérationnels à 100 %.
Je crois également que ceux qui devront les remplacer affichent encore des hésitations. D’où la décision de donner au Conseil d’administration de gérer les affaires courantes et cocher les dirigeants de la Jirama. La population, les abonnés ne peuvent pas attendre !», a soulevé le ministre Andry Ramaroson tout en dénonçant une «politisation» de la société d’Etat par le népotisme et le corporatisme dont font preuve certains responsables.
Le ministre de tutelle indique effectivement avoir lancé depuis la semaine passée des appels à candidatures internes pour dénicher les ressources humaines compétentes. «Nous estimons qu’il existe quelque part au niveau de la société des personnes qui disposent des compétences requises pour mener à bien ses missions. Nous devrions avoir des noms d’ici lundi», a-t-il déclaré.
Arh.