Pris à leur propre piège. Des bandits armés ont voulu prendre au dépourvu les gendarmes, jeudi, sans penser que cette initiative pourrait leur coûter cher. Résultat : ils ont perdu l’un des leurs qui n’est autre que le bras droit du tristement célèbre Iarisy.
Alors qu’une bande de kidnappeurs a tendu une embuscade à
l’équipe du chef du poste avancé de gendarmerie d’Antanetibe Anativolo, jeudi, le bras droit du tristement célèbre Iarisy, également chef d’une bande de kidnappeurs, est mort par balles durant la fusillade. Les forces de sécurité ont découvert sur les lieux, un fusil de chasse calibre 12, des balles, des amulettes et un long couteau.
Les autres malfaiteurs ont pris la fuite dès que leur complice s’est effondré. Malgré le ratissage de la zone, les gendarmes et le Fokonolona n’ont pas retrouvé les traces des fugitifs.
A noter que le suspect liquidé jeudi, avait déjà un lourd passé et faisait l’objet d’un avis de recherche avant cette confrontation. Les gendarmes ont été informés que cette bande de malfaiteurs avait trouvé refuge à Toamasinakely, Beanana, et Androvakely, du district d’Anjozorobe.
Démantèlement d’un autre réseau de kidnappeurs
Le même jour de jeudi mais cette fois à Maintirano, quatre individus impliqués dans des enlèvements en milieu rural ont été appréhendés à Andranovao et Tambohorano. Les concernés sont soupçonnés d’avoir participé à l’enlèvement d’une jeune fille à Tsaramandroso Tambohorano, le 18 octobre et d’une mère de famille le 29 octobre.
Les ravisseurs auraient réclamé une rançon de 3 millions d’ariary lors de ces enlèvements, menaçant de mort les proches des otages. Bien que les concernés n’aient pas coopéré avec les gendarmes pour révéler le montant exact de la rançon ou s’il y a eu paiement, une réquisition téléphonique a permis d’identifier les quatre individus.
La traque des autres complices est en cours, avec l’engagement des enquêteurs à éradiquer ce fléau, selon le commandant de la compagnie de gendarmerie de Maintirano.
Felana Michelle