Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) a confié que le montant des crédits TVA non-remboursés pour ses membres s’élève actuellement à plus de 71 milliards d’ariary. Cela ferait actuellement 15 mois que certaines entreprises franches n’ont pas bénéficié du remboursement de leurs crédits TVA.
L’assemblée générale élective du GEFP, mardi, était l’occasion pour le groupement de faire le bilan. Aux côtés de Béatrice Chan Ching Yiu, fraîchement élue présidente dudit groupement, le président sortant, Hery Lanto Rakotoarisoa, a évoqué une « situation critique pour certaines entreprises franches qui n’ont pas perçu leurs crédits TVA depuis au moins 15 mois ». « Ces retards dans le remboursement ont conduit à des difficultés financières, et la somme totale des crédits impayés atteindrait les 71 milliards d’ariary », a-t-il indiqué.
Et le GEFP semble réagir activement à cette situation, en réclamant le paiement de ces crédits à ses entreprises membres, aujourd’hui au nombre de 110. Les conséquences de cette situation délicate sont susceptibles de se faire ressentir non seulement au sein des entreprises membres, sur leur viabilité financière et leurs opérations, mais aussi au niveau économique plus large.
La situation est décrite comme une crise économique où plusieurs facteurs, y compris des problèmes d’énergie et des difficultés liées au remboursement des crédits TVA, entraînent des difficultés financières pour certaines entreprises qu’elles soient membres du GEFP ou non. Il semble qu’il y ait aussi d’autres entreprises autres que le GEFP.
Crainte de chômage technique
Les négociations et les discussions entre le secteur privé et l’Etat sont importantes pour trouver des solutions et éviter des conséquences plus graves, telles que le chômage technique. Cet opérateur économique a déclaré que « la somme d’argent liée au remboursement des crédits TVA aurait dû être versée au Trésor public pour être ensuite redistribuée aux entreprises. Cependant, il semble y avoir un retard ou des problèmes dans ce processus ».
« Les négociations qui devraient se tenir actuellement porteront, entre autres, sur l’information de la situation auprès des responsables, car plusieurs entreprises affiliées au groupement risquent le chômage technique parce que les fonds de fonctionnement commencent à manquer », relance à cet effet Hery Lanto Rakotoarisoa.
La gestion efficace de ces procédures fiscales est cruciale pour éviter de pénaliser la trésorerie des entreprises et d’assurer une certaine prévisibilité dans le remboursement des crédits TVA. Pour dire que les ajustements éventuels des procédures fiscales peuvent être discutés afin de faciliter un remboursement rapide tout en respectant les règles fiscales et en maintenant la transparence financière, comme le suggèrent les dirigeants du GEFP.
Arh.